Par Guillaume Kac – 08 février 2021
La méditation pour les seniors ? Aujourd’hui, l’espérance de vie en France est de 85,6 ans pour les femmes et de 79,7 ans pour les hommes. Cet allongement interroge notre rapport à la santé et devient une préoccupation essentielle pour nos aînés. D’ailleurs de plus en plus de médecines complémentaires et alternatives complètent la médecine traditionnelle et parmi elles, la méditation est reconnue pour avoir des bénéfices sur le vieillissement. Mais en quoi consiste la méditation, quel impact sur les séniors et comment se pratique-t-elle ?
En France, les techniques de méditation se sont développées conjointement avec celles du développement personnel. Cependant, la méditation est une pratique très ancienne, de plus de 4000 ans et portée par la religion Bouddhiste qui prône une liaison forte entre le corps et l’esprit sans domination de l’un sur l’autre.
Aujourd’hui, en Occident, cette pratique est devenue laïque sous la forme de la méditation de pleine conscience (mindfulness) et s’appuie sur l’idée d’accès à la pleine conscience de soi, de son corps et de son environnement dans une acceptation bienveillante. D’après le spécialiste Fabrice Midal, nous sommes entourés d’injonctions à bien faire et vite pour avoir plus de maîtrise sur les évènements avec, en conséquence, beaucoup de découragement, de stress et de frustration. Or, pour vivre bien, il est important d’accueillir et d’accepter aussi les choses telles qu’elles sont. Selon Laurence Cattoire, la méditation consciente est un outil qui permet de développer une intelligence différente qui ne repose pas sur le combat mais sur l’art de cultiver l’être au lieu du faire. Selon Jon Kabat-Zin, le médecin américain qui grâce à la diffusion du programme MBSR (réduction du stress par la pleine conscience) a contribué grandement à la diffusion de la méditation en occident, il s’agit de « porter intentionnellement son attention au moment présent, sans jugement, sur l’expérience qui se déploie instant après instant ».
Dans cette pratique, il est donc important de prendre son temps et accueillir ce qu’il se passe pendant les prochaines minutes, puis d’accepter un lâcher-prise qui n’est pas simple à acquérir, car dans nos habitudes de vie, « être actif » est une valeur dominante. La méditation peut être une détente où nous pouvons trouver, en nous, une relaxation profonde, mais parfois ce n’est pas le cas.
Par ailleurs les techniques de méditation sont de plus en plus utilisées dans les hôpitaux dont les bienfaits ont été prouvés scientifiquement, et ses bénéfices anti-âges en font une pratique intéressante pour les séniors.
Des études cliniques menées aux Etats-Unis dans les années 80, ont démontré de nombreux avantages de la méditation de pleine conscience, notamment sur la réduction du stress et de l’anxiété, la prévention des troubles cardio-vasculaires, la prévention des AVC, la diminution de l’hypertension artérielle, l’amélioration des troubles du sommeil et du système immunitaire.
Des études de l’INSERM ont démontré aussi, les impacts positifs de la méditation chez les séniors, et la science reconnaît les vertus de cette pratique sur la santé physique et mentale : diminution de l’anxiété, prévention de la dépression, gestion du stress et de la solitude, amélioration des fonctions cognitives, et à long terme l’atténuation des douleurs chroniques.
Une pratique régulière augmenterait les facultés d’attention et de concentration, ce qui aurait pour effet de stimuler la mémoire et en cela, aurait un rôle dans le ralentissement du vieillissement cérébral et sur la maladie d’Alzheimer.
Une vaste étude internationale (Silver Study) va prochainement fournir des résultats très attendus sur les bénéfices à long terme de la méditation sur les facteurs déterminants du vieillissement, de la santé mentale et du bien-être à l’aide de mesures comportementales, biologiques et d’imagerie cérébrale.
Pour méditer en pleine conscience, il est conseillé de se vêtir d’habits confortables et de choisir un lieu calme (chez soi ou dans la nature), il est important aussi d’éteindre son téléphone portable pour s’assurer de ne pas être dérangé. Aucune posture n’est proscrite, mais pour les personnes débutantes, il est préférable de s’asseoir sur une chaise, les pieds bien à plat et les mains sur les genoux. Certaines techniques demandent de porter votre attention sur votre respiration pour se connecter à soi et de laisser aller et venir les pensées sans chercher à les évacuer, les interpréter ou les comprendre. Il est possible aussi de méditer en scannant mentalement son corps ou en portant son attention sur des objets ou des situations, et même en marchant en se concentrant sur la marche plus que sur la destination. L’idée centrale est de se focaliser sur « l’être » et non sur « le faire ».
Pour obtenir des résultats satisfaisants, il n’est pas obligatoire de le faire de manière intensive, quelques minutes suffisent. De plus, des méditations guidées peuvent vous aider à acquérir différentes techniques. Pour les personnes qui souhaitent approfondir, des programmes d’apprentissage à distance sont maintenant disponibles. C’est une routine simple à adopter au quotidien sans oublier l’importance d’une alimentation saine et la pratique d’une activité physique pour rester en bonne santé. Alors, on s’y met quand ?
Sources :
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Cet article explore en détail les effets négatifs du manque de sommeil sur la santé globale. Il propose également des solutions pratiques et efficaces pour remédier à ce problème, en mettant l’accent sur des stratégies qui permettent d’améliorer la qualité du sommeil et de prévenir les conséquences néfastes sur la santé.
La création d’habitudes durables constitue une étape fondamentale pour quiconque aspire à améliorer sa vie, qu’il s’agisse de sa sphère personnelle ou professionnelle. Que ce soit pour adopter une routine d’exercice, améliorer sa productivité ou cultiver un état d’esprit positif, la mise en place d’habitudes solides joue un rôle déterminant dans l’atteinte de ces objectifs. Pourtant, malgré les meilleures intentions, il est souvent difficile de maintenir ces habitudes sur la durée. Ce qui différencie une habitude passagère d’un comportement profondément ancré est rarement lié à la motivation ou à l’intensité avec laquelle on commence. Bien que ces éléments puissent jouer un rôle dans l’initiation d’une nouvelle habitude, ils ne suffisent pas à en garantir la pérennité. Ce qui fait véritablement la différence, c’est la cohérence.
Le changement est souvent perçu comme une menace, et la résistance qu’il suscite est une réaction humaine tout à fait naturelle. En effet, que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel, s’adapter à de nouvelles méthodes, technologies ou stratégies peut représenter un véritable défi. Cette résistance au changement est principalement alimentée par la peur de l’inconnu et l’incertitude face aux résultats. Beaucoup craignent de perdre leur maîtrise sur une situation en pleine évolution ou d’échouer dans l’adoption de nouvelles pratiques. À cela s’ajoute le confort de la routine, cette zone de confort où l’on se sent en sécurité, sans besoin de prendre de risques. Ainsi, lorsqu’un changement intervient, la première réaction est souvent le rejet, car il bouscule des habitudes ancrées et peut provoquer de l’anxiété.
Adopter de nouvelles habitudes saines est un levier puissant pour améliorer notre bien-être global, tant physique que mental. Que ce soit pour améliorer sa santé, augmenter sa productivité, ou simplement pour se sentir mieux dans son quotidien, l’intégration de routines positives peut véritablement transformer notre vie. Pourtant, aussi simple que cela puisse paraître en théorie, mettre en place de nouvelles habitudes est un processus complexe. Il ne s’agit pas simplement de décider de changer et de le faire du jour au lendemain, mais plutôt d’un effort conscient et progressif. Ce processus demande de la discipline, de la patience, ainsi qu’une approche méthodique et structurée pour garantir des résultats durables.
Le succès, souvent perçu comme le fruit du travail acharné et du talent exceptionnel, repose en réalité sur un pilier fondamental souvent négligé : l’attitude mentale ou mindset. Bien que le dévouement et les compétences soient importants, la manière dont une personne pense, perçoit les défis et gère les revers est ce qui détermine véritablement sa capacité à réussir. Cette attitude mentale influence chaque aspect de notre comportement et de nos décisions, jouant un rôle essentiel dans notre aptitude à surmonter les obstacles, à persévérer et à saisir les opportunités.
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